Hey hey,
Voici ce qui pourrait être mon article le plus controversé depuis des lunes. Eh oui, je suis allé voir une corrida. Une raison pourrait être que c’est la chose touristique/originale à faire. On va en Espagne? On va voir une corrida! (Personnellement, je ne vais pas voir de flamenco, parce que j’en ai eu plein les oreilles à chaque samedi matin de mon été 2006 à Marbella. Je vous raconterai ça un de ces jours.) En vérité, je suis déjà allé en voir une, justement en 2006. Une aréna minuscule (capacité de 9000 personnes, semblerait) remplie au tiers, des toréros junior (18 ans max,), des taureaux tout petits… pas grave, l’atmosphère y était. Le suspense. À couper au couteau — jamais rien vécu de pareil, ni avant ni depuis. Et après avoir vu ça, je me suis toujours demandé comment ce serait à Madrid ou à Séville, avec un stade plein à craquer, des taureaux gros comme des VUS et des toréros d’expérience.
Je sais que c’est une activité barbare en soi — je ne suis pas aveugle ni stupide. C’était l’atmosphère et le suspense qui rendaient le tout si intriguant comme expérience, à mes yeux, à l’époque. La possibilité (faible, j’avoue) que, peut-être, le toréro allait se ramasser à l’hôpital, ou pire encore. (À Marbella, un d’entre eux s’est fait ramasser par le taureau comme faut — costume déchiré, saignait de plusieurs endroits, etc. — mais il a quand même persévéré.) Le un-contre-un, le silence absolu dans la foule, la tension… c’était ce que je cherchais à retrouver. Ils appellent ça « Chasing the dragon » dans les cercles de jeu, si je me souviens.
Je sais aussi que c’est une activité en perte de vitesse — maintenant bannie en Catalogne, d’ailleurs. Parmi les spectateurs, ceux qui semblaient des réguliers étaient tous d’un certain âge. La relève semble rare.
Cela dit, j’ai quand même décidé de publier deux articles sur ma soirée. La première partie (celle-ci) est totalement dépourvue de violence ou de sang. Ceux que cela intéresse pourront voir ça demain. Il y aura aussi de nombreuses photos sans violence demain (seulement le toréro qui évite le taureau, par exemple) — vous aurez le choix de les voir ou non. Je crois qu’il y en a plusieurs (non violentes) qui sont très bonnes, mais je vous laisse la décision.
Beuh-bye!
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Hey hey,
Here’s what could be my most controversial post in ages. So, yep, I went to a bullfight. One of the reasons could be that it’s the touristy/novelty thing to do. Going to Spain? Go to a bullfight! (Personnally, I’m not going to a flamenco show — I had that shit blasted into my ears every Saturday morning in the summer of 2006. I might tell that story someday.) Actually, I’ve been to a bullfight before (also in 2006). A tiny arena (9000 people, apparently?) filled to a third of its capacity, junior bullfighters (18 years old or so), tiny bulls… didn’t matter. The atmosphere was there. The tension. You could cut it with a knife — I’d never seen anything close to that before or since. And after that, I’d always wondered how that would be in Madrid or Sevilla, with a huge, packed stadium, bulls as big as SUVs and experienced bullfighters (they are like superstars here).
I know it’s a barbaric « sport » in itself — I’m not blind or stupid. It was the atmosphere and the tension that made the experience so intriguing and unique to me back then. Also the possibility (albeit small) that, maybe, the bullfighter was gonna get in trouble. (In Marbella, one of them got roughed up pretty good — torn-up uniform, bleeding from a couple places — but he still pulled through.) The one-on-one, the crowd absolutely silent, the suspense… that’s what I was looking to get back again. In gambling terms, I think that’s called « chasing the dragon ».
I also know the popularity of the « sport » is decreasing — it’s now banned in Catalonia. Also amongst the crowd, all those who seemed like regulars were of a certain age. The new blood seems sparse.
That said, I decided to publish two posts about that evening. The first part (this one) is completely violence- and blood-free. Those who want to see those things, tune in tomorrow. However, there’ll also be many non-violent pictures tomorrow (the bullfighter avoiding the bull, for example) — think of those as G-rated action shots. You’ll have the option to view them or not. I honestly thing that there are many (non-violent) very good pictures, but I’ll leave that decision up to you.
See ya!
- Un dîner pré-corrida. / A pre-bullfight lunch.
- Poulet croustillant, croquetas, olives, vino. Menoum. / Breaded chicken, croquetas, olives and vino. Yum.
- La plaza de Toros Las Ventas. / The Las Ventas bullfighting right,
- Un des monuments près des lieux. / One of the monuments in front of the stadium.
- Un autre monument. / Another monument.
- L’autre côté du monument. / The other side of the monument.
- Bel immeuble, faut dire. / Nice building, gotta say,
- Yup.
- Yup.
- Le programme des prochaines semaines. / The schedule for the next few weeks.
- Yup.
- Un autre monument. / Yet another monument.
- Zoom.
- Nice.
- Impressionnant, j’avoue. / Impressive, I must say,
- Yes.
- À l’intérieur de l’aréna. / Inside the arena.
- Haha, ça c’est en voie de disparition. / Haha, that’s certainly on its way out.
- Voilà. / There we go.
- Tentative de panorama. / Attempt at a panorama.
- L’espèce de tribune pour les « personnalités » d’importance. / The « stage »? for the important « personalities ».
- Hey, en voici un qui vient faire les lignes. / Hey, here’s the guy who does the lines.
- Comme au baseball! / Just like in baseball!
- Les sièges les plus chers de la place. Directement derrière les barrières. / The most expensive seats in the entire place. Right behind the barriers.
- La foule est très décevante. / A very disappointing amount of people came.
- Ça va commencer. / It’s about to begin.
- Yup.
- Une des deux fanfares. / One of the two bands in place.
- Aucune idée de ce que ces gars-là font. On ne les a pas revus. / No idea what those guys do. We didn’t see them again.
- Les toréros font leur entrée. / The bullfighters come in.
- Yes.
- Yes.
- Les picadors. Les chevaux sont protégés comme tout (et ont les yeux bandés pendant les combats). / The picadores. The horses are protected as hell (and blindfolded during the fights).
- On se prépare… / Getting ready…
- On se prépare… / Getting ready…
- Yup.
- Yup.
- Yup.
- Et le premier taureau arrive! La suite demain! / And the first bull comes on! More to see tomorrow!